Après avoir exercé en tant qu'assistante de direction, j'ai eu le désir de m'orienter vers un métier en lien avec les enfants. Je me suis donc formée à la graphothérapie et à l'orthopédagogie qui répondent à cette attente. Un enfant qui a des difficultés liées à la scolarité et aux apprentissages peut développer en parallèle des difficultés avec le geste d'écriture (manque de confiance en lui, croyance négative en ses capacités à réussir, voire échec scolaire…) car écrire est un acte éminemment intime, il n‘est pas spontané ou inné. Son apprentissage est long et complexe mais n'aboutit pas toujours à une écriture suffisamment rapide, lisible ou encore indolore. L'écriture manuscrite favorise les apprentissages et structure la pensée en tant que moyen de transmission et de communication. Lorsque l'écriture est automatisée, l'esprit est dégagé et l'enfant peut libérer de l'énergie pour se consacrer à d'autres activités.
En tant que graphothérapeute, mon rôle est d'accompagner l'apprentissage et l'automatisation du geste scripteur pour que l'écriture puisse remplir son rôle d'outil fonctionnel ayant trouvé un équilibre entre la lisibilité, la vitesse d'écriture, le coût physique et cognitif.
En tant qu'orthopédagogue, j'aide les enfantes et les adolescents à mieux se connaître en tant qu'apprenant, à s'approprier leur potentiel, à se réengager dans leurs apprentissages, à optimiser leur façon de travailler (organisation, méthodologie, mémorisation, concentration, motivation, confiance en soi), en tenant compte de leur fonctionnement affectif et cognitif, leurs besoins et environnement spécifiques afin qu'ils soient acteurs de leurs apprentissages et retrouvent l'envie d'apprendre.
Mes deux compétences sont complémentaires : en graphothérapie, je rencontre souvent des enfants dysorthographiques (la dysorthographie est une « difficulté spécifique d'apprentissage de l'orthographe chez un enfant qui ne présente pas par ailleurs de déficit intellectuel, sensoriel ou de trouble majeur de la personnalité et qui est normalement scolarisé »). Ces difficultés Ce trouble entraîne une altération de l'écriture spontanée ou de l'écriture sous dictée et affecte principalement l'apprentissage et l'automatisation de la correspondance phonème-graphème (transcription du son vers l'écriture du mot), autrement dit l'enfant écrit le mot comme il l'entend. Ces enfants rencontrent des difficultés à « photographier » le mot dans leur mémoire et à le retenir. Avec des méthodes ludiques, le suivi en orthopédagogie les aideront à améliorer leur orthographe et à automatiser le geste d'écriture pour qu'ils ne soient pas en double tâches (penser à l'orthographe et écrire le mot).
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